Tu connais la "bicycle face" ? Non ? Cet article peut t'intéresser.
La "bicycle face"...
De tout temps, l’occident a inventé des maladies et des syndromes pour enfermer la vitalité sexuelle féminine. Tu connais certainement l’hystérie et la nymphomanie, mais je ne suis pas sûre que tu aies entendu parler de la « BICYCLE FACE ».
Cette pathologie concernant les femmes est des plus incroyables !!!
En 1895, le journal The Springfield Republican publie un article dans lequel il met en garde les femmes contre les ravages causés par la bicyclette.
En effet, à vélo, les femmes pouvaient être victimes de la “BICYCLE FACE”.
- Leur menton saillant
- Leurs sourcils froncés
- Leurs joues figées dans un rictus inconvenant (pour une femme de l'époque bien sûr).
Les pratiquantes courraient le risque de “rester figées” dans un rictus monstrueux ! L'épuisement, l'insomnie, les palpitations cardiaques, les maux de tête et la dépression étaient aussi considérés comme des effets secondaires de la pratique régulière de la bicyclette chez les femmes.
Comme elles étaient considérées comme sexe faible et anorgasmique, les médecins n’ont pas eu idée que les femmes pouvaient tout simplement arborer un rictus à l’effort. Que peut être certaines pouvaient découvrir la joie d’un frottement entre leurs jambes. Laquelle d'entre nous n'a pas tortillé son fessier sur une selle trop étroite ?
Notons également que la bicyclette fut le premier moyen de transport utilisable seul pour les femmes et sur de longues distances. Le vélo n’est pas un cheval, il n’est jamais fatigué et n’a pas besoin d’être nourri.
Le vélo est en étroite corrélation avec l’émergence du féminisme. Il invite les femmes à abandonner leur corset, à libérer leur corps et à frotter leur vulve ! Oh my GOD !
A cette époque, les femmes désinvestissent cuisine, salons et crinolines, et s’échappent dans les rues, découvrant l'ivresse du vent dans leurs cheveux... et dans leur culotte !
On peut comprendre pourquoi les suffragettes d’Angleterre étaient de grandes amatrices de bicyclettes.
De tout temps, la liberté et la puissance des femmes est passée par la réappropriation de leur corps et en particulier de leur entre-jambe.
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